Sunday, July 18, 2010

Témoignage d’un GLM Oracle à SUPINFO

Je me présente, Guireg CAPITAINE, actuellement en troisième année à SUPINFO. Je suis spécialisé dans la base de données Oracle avec trois certifications à mon actif (OCA DBA & PL/SQL). Parallèlement à mes études, je dirige le laboratoire Oracle de SUPINFO.

Lycée – Le passage difficile

Au lycée j’étais ce qu’on appelle un élève moyen. Je me suis toujours arrangé pour passer mes années avec un petit 11 de moyenne mais je n’excellait dans aucune matière.

Ceci pour la bonne et simple raison que rien ne m’intéressait : Professeurs distants, matières inintéressantes, et je n’ai jamais aimé qu’on me force la main…

J’avais repéré l’école SUPINFO sur Internet. Le fait de faire principalement de l’informatique et d’être libre m’attirait. Mais mon père ne le voyait pas de cet oeil : c’était IUT/Prépa et après une grande école d’ingénieur ou rien d’autres. Au bout de quelques mois de négociations et un frère qui a dû intervenir dans le débat, j’ai fini par le convaincre.

La première année de SUPINFO – La révélation

Mon père m’avait prévenu : « Je veux bien que t’ailles à SUPINFO dès le bac mais tu vas faire tes 2 premières années à Paris ». Arrrgh un breton à Paname ? Le calvaire… J’ai quand même répondu par l’affirmatif et au final j’étais bien content de me retrouver dans mon appartement en plein milieu du 10ème.

Quelques mois plus tard (Novembre 2009), je découvris SUPINFO. En un an, nous avons eu des cours sur un lot de technologies assez important (Oracle, Microsoft, Apple, WebDev, C, Cisco etc…). Au final, j’ai eu 70 crédits avec des bonnes notes dans toutes les matières et un stage d’été en tant que DBA Applicatif Oracle dans une entreprise. Le pied !

J’avais trouvé la formation qui me plaisait : Beaucoup de pratique dans un domaine qui m’intéresse énormément, des professeurs étudiants très proches des élèves et très compétents. En effet, ça peut paraître curieux que les élèves des années supérieures donnent des cours mais tout ceux que j’ai eu étaient mes meilleurs profs. Je garde toujours un souvenir très médiocre des profs externes qui donnent l’impression de donner cours à SUPINFO juste pour arrondir leur fin de mois…

La deuxième année de SUPINFO : la fièvre Oraclienne

Après mes 3 mois de stage DBA Oracle, je décide de quitter Paris une bonne fois pour toute et de partir vivre dans le Nord : Lille. Pourquoi le Nord ? Pour vivre avec ma copine qui y faisait ses études… et pour mon goût partagé avec les nordistes de la bonne bière.

L’année commence comme ma première année. Cependant, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’Alick Mouriesse change complètement le système des laboratoires. Initialement dirigé par des employés de SUPINFO, Alick avait décidé de donner la direction globale du laboratoire (GLM – Global Laboratory Manager) à des étudiants et de positionner un dirigeant pour chaque campus (CLM – Campus Laboratory Manager) lui aussi étudiant.

Passionné par les technologies Oracle, j’ai fini par devenir CLM Oracle de Lille après quelques péripéties et gérer 4 projets avec une dizaine de membres travaillant dessus.

Parallèlement à mes études et laboratoire, j’ai passé 3 certifications Oracle et j’ai donc le titre de Oracle Certified Associate (OCA) Database Administrator et Oracle Certified Associate (OCA) PLSQL Developer. Et oui c’est ça SUPINFO aussi, du temps libre pour accomplir ses projets personnels !

Un semestre plus tard, je reçois un coup de téléphone d’une personne travaillant à l’administration de SUPINFO : « Ca te dirait d’être GLM avec Baptiste S. ? Et donc de gérer les 200 membres du laboratoire Oracle ? » Un peu que ça m’intéresse mon Grand !. J’ai toujours pris à coeur le laboratoire Oracle et ça a été une très grande fierté.

Au jour d’aujourd’hui, nous mettons à plat toute l’organisation du laboratoire Oracle et nous essayons de faire avancer les choses comme nous le pouvons.

Le futur

Lors de ma recherche de stage, j’ai eu plusieurs offres pour être stagiaire DBA Oracle, mais aussi Administrateur Système Windows/Linux… J’ai finalement choisi l’offre qui se démarquait le plus : L’architecture SOA. Je dois installer un ESB dans une entreprise et éclater complètement leur architecture pour modulariser complètement leurs solutions logiciels. Une mission complètement différente que ce que j’ai pu faire mais très enrichissante.

Cette année, je quitte Lille pour faire mon année à Montréal en tant que STA (Professeur) Oracle et je compte bien partir à San Francisco pour ma 4ème et 5ème année afin de devenir bilingue et découvrir la culture nord-américaine.

SUPINFO a été une grande délivrance pour moi. Contrairement aux autres écoles, j’ai la véritable impression de travailler pour moi, de bâtir mon futur ! Nous avons beaucoup de temps libre pour faire vivre nos ambitions/projets mais il faut juste savoir bien utiliser ce temps libre !

Si je devais me retrouver à l’époque de mon bac et re-choisir mon école, je re-choisirai à coup sûr cette école ! Après 2 ans de recul, je pense que si j’avais suivi les désirs de mon père, j’aurai eu beaucoup moins d’ambition et d’opportunités qu’à l’heure actuelle à SUPINFO.

Droit de réponse à SUPINFO Watching sur la notation à SUPINFO

Droit de réponse du dimanche 18 juillet 2010 par rapport au post de SUPINFO Watching consultable ici: http://supinfowatching.blogspot.com/2010/07/la-notation-supinfo-et-comment-gagner.html

Constatant qu’un blog tiers répond à notre article nous allons utiliser notre droit de réponse. En prenant le soin d’éviter toute polémique supplémentaire.

Nous rappelons que l’objectif de notre blog est d’élever le débat tournant autour de notre Ecole. Vous avez déjà eu l’occasion de lire des articles, rédigés par les étudiants eux-mêmes, et non censurés de notre part.

Premièrement, et pour répondre aux propos de l’auteur – qui décide toujours de rester anonyme -, nous ne sommes pas jaloux de leur renommée. Effectivement, pensant qu’ils sont dans leur bon droit et qu’ils tiennent la vérité au bout de leur doigts, ils ont alerté la presse, deux députés français, et indirectement notre Ministre de tutelle. Soit. Nous sommes toutefois perplexes lorsque l’on lit des erreurs flagrantes, mais nous laisserons les lecteurs des deux parties juger de l’amateurisme du travail d’investigation duquel ils se réclamment.

Nous assurons également à nos lecteurs, que notre initiative est complètement indépendante de l’Administration de l’Ecole, et de tout autre groupe d’étudiants.

Deuxièmement, notre blog a également une volonté de répondre aux personnes qui seraient tentées de rejoindre SUPINFO, en leur proposant divers articles, sur des retours d’expériences personnels, sur des projets concrets des différents Laboratoires et sur le fonctionnement de l’Ecole.

Pour décrocher un diplôme, jusqu’à preuve du contraire, il faut accumuler des notes, qui sont les garants d’un certain niveau. Et il nous semblait logique de publier un article pour résumer la notation à SUPINFO.

Nous sommes véritablement attristés par la manipulation de nos articles qui peut être faite.

Cependant, l’équipe garde la tête froide, et continue de travailler dans l’intérêt de la communauté SUPINFO, et prioritairement pour nos camarades étudiants.

Friday, July 16, 2010

La notation à SUPINFO

Les matières enseignées à SUPINFO

Dans cet article, nous parlerons de la notation à SUPINFO tel qu’elle s’est faite pour l’année 2009/2010. Il faut savoir que pour obtenir notre diplôme à SUPINFO, nous devons totaliser au minimum 300 crédits ECTS sur les 5 ans qui composent notre cursus soit 60 crédits ECTS par an au minimum.

De combien de crédits ECTS est composé une année à SUPINFO ?

Chaque année à SUPINFO peut nous permettre d’obtenir jusqu’à 70 crédits.
Nous pouvons distinguer les crédits ECTS en 4 grandes parties :

* Les matières enseignées à SUPINFO (crédits ECTS dépendant des promotions)
* Les projets de groupe lié aux matières (crédits ECTS dépendant des promotions)
* Les stages (celui de fin d’année : 10 crédits ECTS et celui à temps partiel : 4 crédits ECTS)
* Les crédits de participation à la vie de l’école et aux laboratoires (2 crédits ECTS pour la vie de l’école, 2 crédits ECTS pour le laboratoire)

Comme vous pouvez le constater les matières enseignées à SUPINFO constituent une grande partie des crédits ECTS de l’année.
A une matière correspond un certain nombre de crédits ECTS, de plus la notation d’une matière se fait suivant 2 critères :

Un ou plusieurs TP noté(s) ou Projet de groupe :
Le TP noté est un TP sur lequel on note les capacités de l’étudiant à mettre en place ce qui a été vu en cours, ce TP est noté sur 20. Dans le cadre où une matière regroupe plusieurs TP notés, la note sur 20 obtenu est la moyenne des différentes notes obtenues à chaque TP notés.
Le projet de groupe est plus complexe, car les étudiants doivent travailler ensemble (par groupes de 4 ou 5) : le sujet leur est donné, ils ont 3 mois et demi pour préparer ce qui est demandé ensuite ils rendront leurs production écrite (noté sur 20).

Les examens de fin de semestre appelés plus communément SGES. Un examen SGES se présente sous la forme d’un QCM, chaque bonne réponse vaut +1 point et chaque mauvaise réponse vaut 0 point. En effet cette année, l’administration a décidé de supprimer les points négatifs. Le QCM est alors noté sur 20.

Puis nous faisons la moyenne entre la note obtenu pour la partie TP (ou projet de groupe) et l’examen SGES auquel correspond la matière, si cette moyenne dépasse 10 alors nous obtenons les crédits ECTS dédié à cette matière.

Les projets de groupe liés aux matières

Les projets de groupe liés aux matières se composent en plusieurs parties :

La partie écrite : C’est la note sur 20 obtenu au projet de groupe dans la matière.

La partie orale : C’est une note sur 20 obtenu pour la soutenance, en effet, après avoir rendu notre partie écrite, nous devons passer devant un jury (composé de formateurs et/ou de directeurs régionaux) pour leurs présenter notre projet, les problèmes rencontrés, les technologies utilisées etc… La soutenance orale dure 20 minutes : 10 minutes de présentation et 10 minutes de questions/réponses

Au final, la note liée au projet de groupe est la moyenne entre la partie écrite et orale. Encore une fois, si la moyenne dépasse 10, nous obtenons les crédits ECTS liés au projet de groupe.

Les stages

Parlons tout d’abord du stage à temps partiel. Le stage à temps partiel peut s’effectuer durant la période scolaire pendant les jours de libres de l’étudiant. L’étudiant est accueilli par une entreprise pendant un minimum de 3 mois.
A la fin de ce stage, le maitre de stage est chargé de noter l’étudiant et ce sera une nouveauté pour 2010 : le maitre de stage devra noter le rapport de stage de l’étudiant mais aussi son sérieux durant le stage car oui les rapports de stage sont remis en place ! Le stage à temps partiel compte pour 4 crédits, il faut obtenir au minimum 10/20 pour valider les crédits ECTS.

Maintenant, parlons du stage à temps plein qui se déroule en fin d’année (dure 3 mois sauf pour les M2 celui–ci dure 6 mois).
Cette fois ci le stagiaire est immergé 5 jours à temps plein dans une entreprise durant la période (Juillet – Octobre) et ceux pendant 3 mois minimum. Encore une fois à la fin de ce stage le maitre de stage devra noter le rapport de stage de l’étudiant et le comportement de celui-ci. Si nous obtenons une note supérieure à 10, nous validons 10 crédits ECTS.

Les crédits de participation à la vie de l’école et aux laboratoires

Parlons tout d’abord des crédits de laboratoire qui est un domaine que je connais bien car je suis le CLM du laboratoire Cisco à SUPINFO Océan Indien. En effet, pour avoir participé activement à un laboratoire (écriture d’articles, projets montés etc…), nous avons 2 crédits ECTS. Chaque étudiant de SUPINFO est invité en début d’année à rejoindre un laboratoire suivant ses affinités.

Comment se passe la notation et quel est la hiérarchie au sein du laboratoire ?

Les laboratoires ont 3 types de membres : Les membres, les CLM (responsable du laboratoire d’un ou plusieurs campus), les GLM (responsable de tous les campus : ce sont eux qui gèrent le laboratoire).

Pour faire simple les CLM notent les membres, les GLM notent les CLM et les GLM sont notés par Alick Mouriesse (Président de SUPINFO).
Les membres sont notés suivant leurs travaux rendus : cela peut être un ou plusieurs article(s), un ou plusieurs projet(s), des news, des tips, des podcasts etc…
Les CLM et GLM sont notés en fonction de leur investissement dans le labo, leurs capacités à avoir mené les projets, à respecter des dead-lines etc…
Comme pour le reste des crédits ECTS, si nous obtenons un minimum de 10 nous validons la participation à la vie du laboratoire.

Comment se passe la notation pour la participation à la vie de l’école ?

Comme certaines polémiques le disent : Oui SUPINFO donne des crédits pour participer à des JPO, des évènements SUPINFO et pour s’impliquer dans la vie de l’école, mais ces crédits ECTS ne sont qu’au nombre de 2.
La participation à la vie de l’école est notée sur 20.
Pour avoir participé à une JPO : la journée : on obtient 4 points sur 20 ; la matinée ou l’après-midi : 2 points sur 20.
Pour avoir participé à une SDD (SUPINFO Discovery Day) : 2 points sur 20
Pour avoir participé à une visite de lycée : 4 points sur 20
Il est possible qu’il y ait d’autres façons d’obtenir des points mais sur le Campus Océan Indien je n’en ai pas eu vent.
Si nous avons obtenu 10/20 au minimum en additionnant tous les points nous obtenons les 2 crédits ECTS liés à la vie de l’école.

Conclusion

J’espère vous avoir éclairé sur la notation à SUPINFO, car en lisant beaucoup de topics sur internet je me rends compte que certaines personnes sont mal renseignées. Il y a encore quelques jours, je pouvais lire sur le net qu’on obtenait son diplôme en faisant du jardinage, c’est scandaleux de lire ce genre de choses ! Peut-être que le jardinage entre dans la participation à la vie de l’école, mais comme vous l’avez bien compris se baser uniquement les points de participation à la vie de l’école pour avoir son diplôme c’est plutôt mal parti….

Thursday, July 15, 2010

Conférence IPv6 organisée par le laboratoire Cisco

Dans le cadre du laboratoire Cisco, nous avons mis en place une web conférence sur le thème de l’IPv6. Celle-ci est née suite à l’envie des étudiants du campus de Caen, de réaliser des projets sur cette nouvelle technologie.

En effet, dans un premier temps, Jean-Michel Dilly, autre étudiant de SUPINFO (CLM de Caen et formateur Cisco et sécurité), et moi-même, avons réalisé une mise à niveau IPv6 au sein de notre campus, afin que les membres du laboratoire puissent disposer de une bases technologiques pour les futurs projets. Il s’est avéré que cette dernière a suscité beaucoup d’intérêt de la part des étudiants, même au delà du laboratoire.

C’est pourquoi, Aurélie Métois, GLM Cisco, nous a contacté pour porter cette initiative en web conférence au niveau global, intégrant donc tout les campus de SUPINFO. Celle-ci s’est déroulée sur la plateforme Cisco Webex, (puissant ?) outil dédié à la vidéoconférence et aux net meeting, dont nous disposons au sein de l’Ecole.

Nous avons bien entendu accepté de travailler sur ce projet, afin de fournir aux étudiants les meilleurs éléments pour appréhender l’IPv6 et son utilisation prochaine.
Cette conférence s’est découpée en trois morceaux :

- Introduction de l’IPv6 : les bases.
- La transition IPv4 vers IPv6 : les moyens.
- Le routage en IPv6 : Introduction à RIPng et OSPFv3.

S’en est suivi un temps d’échange et de questions autour de l’IPv6.

Environ 300 étudiants s’y sont inscrits, et la conférence a engendré beaucoup de questions de leur part, visiblement très intéressés. Vous pouvez retrouver l’enregistrement de cette conférence, ainsi que le support que nous avons réalisé, grâce aux liens suivants :

- Slide de présentation : http://jmdilly.fr/Conf-IPv6.pdf
- Et le fichier de Question/Réponse: http://jmdilly.fr/QR.txt

Vous trouverez également l’ensemble dans une archive compressée :http://jmdilly.fr/ipv6-all.zip
Et, petit bonus: vous pouvez télécharger ces documents soit en IPv4, ou en IPv6 ;) .
En vue du succès de cette conférence, il est prévu d’en réaliser d’autres dès la rentrée 2010 ! Nous tenons à remercier Aurélie Métois, sans qui, cette conférence n’aurait pu voir le jour…Et bien entendu à tout les étudiants présents, en espérant vous voir encore plus nombreux à la prochaine conférence !

Valérian Castel (http://www.valeriancastel.fr)
Jean-Michel Dilly (http://www.jmdilly.fr)

Wednesday, July 14, 2010

Mon expérience de Supinfo

Je suis actuellement en 3e année à SUPINFO, que j’ai intégré après un bac STI Génie de l’électronique. Je vais tenter de jouer le jeu et résumer ces 3 ans en restant le plus objectif possible.

En Terminale je savais que je voulais continuer dans l’informatique mais je ne savais pas encore dans quel domaine. Je voulais intégrer une école où je puisse commencer directement la pratique de l’informatique. J’en avais assez de tourner autour du pot et d’apprendre des choses inutiles pour la suite. Bien qu’étant une école privée, SUPINFO a retenu mon choix, car l’informatique y était enseignée dès la 1ère année (contrairement au public où les « choses amusantes » ne commençaient généralement qu’à partir de la 3ème année). Issu d’un milieu très modeste, cette école était bien au-dessus de mes moyens (rien de côté, des parents qui ne peuvent pas m’aider et toutes mes économies étaient passées dans le permis ^^). Les 6.000€ par ans (à l’époque) m’ont fait longtemps hésiter.

Le partenariat avec HSBC (à l’époque, maintenant c’est avec LCL), permettant d’avoir des crédits à de bons taux ainsi que les différentes aides que je pensais avoir m’ont donné envie de tenter le coup. Au final, j’ai réussi à m’en tirer sans l’un ni l’autre (en enchainant les boulots en horaires décalés en plus des études). En effet, ce qu’il faut savoir, c’est qu’une grosse partie des bourses disponibles pour les étudiants ne sont valables que pour les établissements publics. A l’époque je me suis vu refuser la bourse du mérite et une autre bourse départementale parce que j’allais dans le privé, ce qui représentait tout de même quelque chose comme 8.500€, vive l’égalité… Enfin bref, pour résumer, a part les chanceux qui ont le droit au Crous, l’Etat ne nous aide pas vraiment.

Le fait de devoir ammener son propre laptop à l’école peu paraître étonnant mais cela s’avère au final très pratique. Les Mac User et Unixiens de ma classe sont ravis de ne pas avoir à quitter leur OS préféré.

Les ressources fournies par l’école sont plus que satisfaisantes. Même si certains supports de cours ne sont pas de très bonne qualité, la récente librairie en ligne mise en place (Cyberliris), compte parmi ses + de 10.000 ouvrages des livres très intéressants.
De plus, le compte MSDNAA (qui, au passage, est bien plus complet que d’autres écoles) nous permet d’avoir des licenses pour quasiment tous les produits Microsoft, sans compter les licences pour Office (2007, bientôt 2010 ?) et VMWare fournies en plus.
Sans oublier également l’accès à Microsoft IT Academy (des cours officiels Microsoft).

Le passage de certifications « à l’école » est possible, cependant un manque d’organisation fait que leur passage est compliqué.

Bon, maintenant parlons des cours. En première année, ce qui m’a surpris ce sont les SCT. Le débat « cours donnés par un professseur ou par un étudiant » a été maintes fois abordé, je ne vais pas m’attarder dessus bien que je préfère les cours d’un étudiant passionné. La première année est, je pense, l’année la plus longue de la scolarité. On découvre de nombreuses choses en cours, certaines plus marrantes que d’autres. Vers la fin de l’année, il est dur de trouver un stage intéressant du fait du manque d’expérience. Dès la 1ère année, il est possible, en plus du stage de fin d’année classique, d’effectuer un stage à temps partiel, mais il est très difficile d’en obtenir un sans piston, donc généralement les étudiants en trouvent un à partir de la 2e, voire 3e année. Cette difficulté n’est que temporaire, car une fois que l’on a trouvé sa voie, l’expérience accumulée et la renommée de l’école auprès des entreprises fait qu’il devient très simple de décrocher des stages intéressants.

En deuxième année, ce qui fait du bien, c’est la période prévue dans l’emploi du temps pour les stages à temps partiel. Travailler en entreprise fait que l’année passe plus vite ^^. Car sans compter le gros + sur le CV, on se rend compte qu’il est bien plus marrant de travailler et apprendre en entreprise sur des projets concrets que de suivre un cours et faire des travaux pratiques collectifs.

La troisième année a été, pour ma part, l’année « e-learning ». En effet, ayant trouvé le domaine qui me passionne, je ne pouvais attendre la fin des études pour m’y consacrer. Donc, en plus du stage en alternance, j’ai eu la possibilité de démarrer une activité de consulting. Le fait d’avoir accès à tous les supports de cours en ligne m’a permis d’étudier le soir les différents cours auxquels je ne pouvais assister et ainsi ne venir à l’école que pour les évaluations.

En conclusion, je dirais que si vous êtes autonomes, passionnés par l’informatique et que vous souhaitez rencontrer d’autres passionnés, SUPINFO est fait pour vous.
Si vous êtes encore dans l’optique d’être encadré comme au Lycée ou que vous vous attendez à ce qu’on vous tienne la main, passez votre chemin, SUPINFO n’est pas fait pour vous.

Les + :

* Utiliser son propre PC
* Les ressources de l’école (compte MSDNAA, clé Office et VMWare, cours Microsoft, Cyberliris)
* Des tas de cours différents, dans tous les domaines. Idéal pour trouver sa voie.
* Les nombreuses périodes de stage prévues
* La bonne réputation de l’école au niveau des entreprises

Les – :

* De nombreuses bourses non applicables (car école privée)
* Passage des certifications dans le programme assez anarchique

Tuesday, July 13, 2010

Témoignage de Jean-Sébastien Duchêne

Je vais vous faire part de mon parcours d’étudiant au sein de l’école SUPINFO. J’ai intégré l’école en 2ème année préparatoire après une première année de DUT Réseau & Télécom qui n’avait pas répondu à mes attentes pédagogiques. SUPINFO qu’est ce que c’est ? Une école qui nous forme à être opérationnels dès notre entrée sur le marché du travail ! Beaucoup de détracteurs se plaignent des cours (qualité, contenu, choix stratégique…) Mais quelle école peut se targuer de former des étudiants sur un grand nombre de technologies de l’informatique à la fois destinées aux ITPro, qu’aux développeurs tout en y ajoutant les différentes matières cadres nécessaires au statut d’ingénieur (Management, Droit…) ?

Lors des multiples JPO auxquelles j’ai participé avant mon intégration à SUPINFO, j’y ai vu des étudiants motivés, des projets d’envergure, et des méthodes de formation novatrices ! Qui mieux qu’un étudiant passionné d’une technologie peut faire passer son savoir ? Aujourd’hui plus que jamais, je reste persuadé que SUPINFO est un réservoir de talents. Notre école nous offre une diversité de compétences et de qualifications nous permettant de nous différencier du reste du marché du travail. Derrière les clivages de choix technologiques qui peuvent nous séparer, nous affichons une passion prononcée pour les technologies de l’informatique. Notre école nous met à disposition des activités et outils qui permettent de briller dans les technologies qui nous passionnent. Les laboratoires sont clairement un tremplin à utiliser. L’investissement des étudiants au fil des années depuis leurs créations à prouver leur grandeur. Ils sont aujourd’hui une référence dans l’écosystème technologique qui les concerne. Ils sont reconnus et soutenus par les éditeurs associés. L’investissement des étudiants dans chacun d’eux est ainsi un bon moyen de briller aux yeux du marché dans lequel ils souhaitent s’engager à leur sortie de SUPINFO. Par-delà la visibilité offerte par les sites Internet, ils leur permettent de tisser des liens avec les éditeurs, les acteurs et les figures du marché, et d’acquérir des titres honorifiques. Les laboratoires leur permettent d’accéder à des projets comme la rédaction d’ouvrages techniques édités et distribués dans les librairies du monde entier, et un accès certain au marché du travail. Depuis la première création des laboratoires en 2000, les exemples de réussite sont nombreux. Le laboratoire Microsoft a par exemple vu passer des figures de la communauté Microsoft qui pour certains travaillent directement avec Microsoft Corporation ou Microsoft France ou ont été glorifiés d’un titre de MVP (Most Valuable Professional). Le programme MSP (Microsoft Student Partners) visant à mettre en avant des étudiants a intégré un nombre important d’étudiants SUPINFO. Le concours International Imagine Cup de Microsoft a été gagné à maintes reprises par des étudiants de SUPINFO et chaque année des équipes sont sélectionnées pour les phases finales.

Aujourd’hui, je ne regrette pas mon entrée à SUPINFO. Les laboratoires m’ont permis de briller et de m’apporter une reconnaissance certaine des acteurs qui constituent l’écosystème Microsoft. Ce message s’adresse à la fois aux étudiants SUPINFO et à tous passionnés qui envisageraient de rejoindre SUPINFO. Ce n’est pas l’école qui fait sa réputation mais les étudiants qui l’en constitue. Votre destin se joue peut être au sein des laboratoires et par la passion que vous partagez au quotidien avec le monde de l’informatique. Les laboratoires vous attendent !

Jean-Sébastien Duchêne
Etudiant en 4ème année à SUPINFO Grenoble
Global Lab Manager Microsoft
Microsoft MVP (Most Valuable Professional) ConfigMgr